Feuille de personnage

Nom Prénom : Vragar le sage/Ragarv le fou
Date de naissance : 4 août 1985 & 4 janvier 2005
Age : 29 ans
Espèce : Eveillé
Profession : A mes heures perdues : Ecrivain (sous couverture... érotique quoi ^^)
                     Dans la société : ingénieur en cibertronique (Banana & Co)
Nationalité : Français
Archétype (Classe) : Mage Blanc/Noir cyberconnecté

Physique :
Une allure fine et athlétique. Un bon équilibre qui offre force et agilité. La démarche légère et assurée révèle quelqu’un qui a fini par s’accepter malgré une divergence physique prononcée. Sa peau, ses cheveux, ses yeux, d’un blanc infini forment un contraste marqué avec son sombre apparat.

Psychique :
Dualité psychique. Deux moitiés d’âmes en regard l’une de l’autre. Seul un miroir les sépare, inversant totalement leurs caractéristiques.

Réputation Psy :
Cycliquement instable.  Nous n’avons su prouver qu’empiriquement que les fluctuations de personnalités suivaient un schéma périodique mais la nature est revêche par définition, qui sait ce qui peut advenir ?
Un mot, un son.. un acte peuvent le faire changer.

Objectifs connus :
Restaurer la paix entre éveillés et Le Cerbère
Détruire le Cerbère / le fanatique qui m’a enlevé.

Vulnérabilité: Fait de chair et de sang.


Fiche Objets :

Trisphérique :
Ombre portable. Trois billes d’acier reliées par un câble enroulable. On lance cela à terre ou on le fixe à un mur et cela forme une porte vers une ombre qui permet de se dissimuler aux yeux de tous.
4 sont actives.
TSP de camouflage : pas protégé permet seulement de rentrer dans le sol ou dans un mur pour se dissimuler.
TSP de défense : Les billes projettent des arcs électriques de milliers de volts qui tétanisent les indésirables.
TSP de capture : Pas d’incantation pour entrer dans l’ombre, en revanche pour sortir elle est très compliquée.
TSP de camouflage que l’on m’a dérobé. (QUI a Osé ?)

Le dé trucqué (DTC) :
Un petit dé en apparence inoffensif mais il dégage un gaz soporique qui ne met que 22secondes pour agir. Un bon moyen de contourner des barrages d’individus puisqu’ils vont dormir profondément pendant 20min. Et rien ne vous empêche d’utiliser le retardateur pour en faire exploser un 20 min après le premier pour prolonger votre répit.

Le Chtrip :
Une boite de la taille d’un Smartphone qui tient aisément dans la poche. Elle éjecte une quantité phénoménale de mousse expansive si l’accéléromètre et détecteur de vide sentent que vous êtes en train de choir.

Le GodPichet :
Une enceinte de la taille d’un thermos nécessaire à toute expédition. Si vous ne trouvez pas de quoi vous nourrir ou désaltérer, cette canette contient un purificateur d’eau, les vitamines, oligo-éléments (tout ce dont la corps à besoin, la chimie l’a concentré dedans) et des coupes faim pour oublier cette désagréable sensation. Et oui, il nourrit divinement bien...

Le Cube :

Mon bijou. Un concentré de technologie. 5cm sur 2cm et épais comme la ** à ** hum autant dire très fin tout de suite. Alimenté par un mini réacteur à fusion, il émet des ondes sonores d’extrêmement hautes fréquences qui construisent un relief et rendent vos alentours palpables. Il projette des hologrammes tridimensionnels qui deviennent donc tactiles. Il recèle les mêmes atouts qu’un ordinateur, qu’un Smartphone.  Mais il peut également lire des contenus en tout genre grâce à ses divers lecteurs, optiques, magnétiques, électriques. Adaptable sur beaucoup de support… faites attention, je peux aisément trouver ce que je veux sur vous. Le monde recèle d’information (Si la police vous regarde, peut être que moi aussi).

*Pour mes lectrices… je pense à vous, venez me voir (mp) pour vos désirs (objets j'entends (faisons connaissance avant)) les plus fous.. (Carte bancaire accepté, retour refusés).

Tout petit déjà je n’étais pas fait pour vivre dans ce monde. Lorsque j’ai vu le jour pour la première fois, ma peau blanche et mes yeux incolores avaient apeuré le personnel médical. Je n’ai pas pleuré, je n’ai pas crié. Je n’étais qu’une sorte de poupée de chiffons immobile et sans avenir. Mais mon père, un grand homme, a su trouver le moyen de me donner la vie. Mon corps n’était qu’une boîte vide, et papa a insufflé une partie de son essence, de son âme en moi afin de pouvoir construire la deuxième partie de mon esprit : moi.
Il a, pendant près de 16 ans, nourri mon psychique. J’ai ainsi pu me construire à ses côtés, et combler la deuxième moitié qui me composait.
Mais rien n’est éternel, tout le monde sait cela, et le corps de mon paternel ne pouvait plus résister au déchirement de l’âme qui l’avait habité. Mon père périt, corps et âme,  laissant en moi un vide inimaginable, un silence absolu, un silence de démence.


Depuis que mon père n’est plus, je ne cesse de regarder derrière moi afin de retrouver les pas qui m’ont conduit jusqu’ici. Ma mère est morte pendant l’accouchement, pour ceux qui se poseraient encore la question. Je ne sais pas trop comment aborder le sujet mais sachez que survivre dans une société où l’on n’a pas vraiment sa place est très difficile. Surtout que celle-ci se base sur votre intégration pour vous confier les tâches les plus importantes. J’ai donc travaillé de manière acharnée pour décrocher mon diplôme d’ingénieur. Seul le travail me permettait de m’évader et d’oublier la profonde blessure qui hantait mon être intérieur. Et comme je n’arrivais pas à dormir, j’utilisais les maigres économies de mon père pour m’offrir le luxe d’un psychologue. Celui-ci arrivait patiemment à refermer la béante blessure qui fendait mon corps de part en part.
J’ai pu trouver un travail satisfaisant dans une start-up d’électronique émergente (pléonasme). De là mon parcours s’est assombri, j’ai collaboré avec des personnes à l’air louche et découvert le monde tel qu’il est vraiment. Je suis un éveillé, capable de magie et de choses qui pourraient vous paraître surnaturelles. Myosteris m’a pris sous son aile. Un grand mage vénérable qui était justement à la recherche d’un apprenti. J’ai commencé à fabriquer des armes, des objets insolites (certes le trisphérique peut être connoté  mais c’est de loin l’objet le plus utile que j’ai mis au point). Il n’en existe que 4 dans le monde et 3 sont en ma possession, mais j’y reviendrai plus tard. J’appris donc l’existence des ombres, à utiliser le pouvoir qui sommeillait en moi, l’heureux cadeau que m’avaient légué père et mère: des facultés surnaturelles plus poussées que la moyenne. Un esprit puissant dans un corps équilibré. -Je ne parle pas beaucoup de ma mère, mon père ne m’a pas souvent parlé d’elle puisque ma vie lui rappelait sa mort. -
Myosteris tentait de canaliser cette énergie. Un Maître patient et sage qui avait ouvert des sentiers plus blanc que sa cape aux disciples qu’il avait formé.
Tout les jours je m’entrainais, contrôler la matière, ériger un faible bouclier instantanément en cas de problème ou de défenses plus efficaces si un duel menace. L’attaque est également un aspect à ne pas négliger : la création de boules de plasma grosse comme un point demandent une concentration importante. Aussi je m’exposais à diverses situations déroutantes pour contrôler au mieux mes émotions et ne laisser transparaitre qu’un sang froid infini.
Myostéris avait les meilleures idées pour ce faire. Je tiens à vous dire que lorsqu’on vous pousse à vous jeter du haut de la tour Eiffel sous un voile d’invisibilité, et que votre mentor vous lance un cinglant : « si tu échoues je ne te rattrape pas, en bas seulement tu connaitras l’échec ! », cela vous pousse à avoir des ressources.
La pression était insupportable, je n’ai pas pu créer ma boule de plasma. En revanche le Chtrip à correctement fonctionné. Détectant un impact violant imminent, il a libéré un mousse expansive ultra molle et gluante qui fort heureusement m’a sauvé d’une drôle de mort… peinture rupestre et colorée détonant face au sombre macadam qui constituait le trottoir.
Pour accroître sa concentration rien de tel qu’un petit coussin de velours qui à postériori reste bien plus confortable qu’une chaise.
J’ai donc également du apprendre à me maîtriser et à méditer.

Mais cette puissance commençait à envenimer mon esprit, je souhaitais créer chaque jour de plus en plus d’objets et étendre ma magie au maximum de ses capacités si tant est qu'un tel maximum existe.
Mes collègues m’ont vu sombrer dans une folie absurde. Je ne dormais plus, je ne mangeais plus, je passais mon temps à méditer, à enchaîner les exercices les uns après les autres…
Je clame haut et fort que je n’ai plus besoin d’aide et quitte les conseils de mon maître sans son accord.

Le coussin sous mes fesses était fait d’un velours rougeoyant. Mes jambes en tailleur, je repense à cette fille de l’autre nuit, en fait non, je repense simplement à l’autre nuit. J’étais nu, les yeux clos depuis 4h du matin en train de méditer dans la pièce médiane à ma chambre. J’attends patiemment qu’elle se lève. Je n’arrivais toujours pas à dormir. Je ne pouvais que m’enfermer dans une intense bulle de concentration pour jouer avec ma magie. Elle traverse mon corps. Je la fais tournoyer de mes pieds à ma tête. Du bruit attire mon attention et me sort de ma rêverie. Je joue avec elle. Elle prend possession de moi comme je le fais avec elle.
J’ouvre les yeux.


C’est à cause d’une subdivision de Cerbère que je naquis une seconde fois. Ne connaissant pas vraiment le monde qui les entourait, les humains ont cherché à maîtriser une fois de plus l’inconnu. Peu d’entre eux étaient au courant de l’existence des ombres. Mais il semble qu’ils aient formé des organismes secrets pour étudier, comprendre et combattre l’essence magique.
J’ai ouvert les yeux et je me suis retrouvé dans un local rectangulaire construit autour d’un puits en pierre. Une lumière blanche aveuglante et diffuse filtrait par les parois. Un homme derrière moi claque la porte en murmurant : vive Cerbère. Où suis-je ? Une secte, un concurrent ?
Il pointe vers moi une arme loufoque ressemblant à un hochet de bébé. Il m’ordonne d’avancer et de sauter dans le puits devant moi. Le hochet m’électrise le bas du dos et un violent spasme me fait tomber en avant. Le gouffre m’aspire, me gobe comme une gigantesque bouche carnivore. J’atterris dans une minuscule pièce sombre. L’antre de l’ombre. Chose étrange qu’il n’ait fallu de rituel pour y entrer, mais plus étrange encore que je ne puisse en sortir. Pas de poignée, pas de porte… Une simple boite hermétique, étanche à toute intrusion.. et évasion. J’utilise mes pouvoirs pour arborer cet espace du matériel vital ! Un petit coussin naît sous mes fesses et je rentre en transe afin de trouver une solution. Mes pensées dérivent d’abord vers ces êtres, que je n’ai su voir arriver, cette femme que je n’ai su protéger puis enfin vers un moyen d’évasion.L’image de mon maître devint persistante dans ma pensée.
On l’appelait Myosteris puisqu’il était devenu un maître de l’enseignement magique. Il ne s’occupait pas de l’équilibre mondial mais il nous formait pour cette destinée. Nous devions combattre le crime, et aider ces pauvres êtres dénués de savoir à avancer vers la lumière.
Il m’a parlé une fois, du labyrinthe…
Un espace dimensionnel reliant les ombres entre elles. Y ayant fait plusieurs voyages, il était l’une des rares personnes à en revenir.  
D’après lui, je n’étais pas prêt ! C’est pourquoi j’ai dû l’épier durant l’une de ses transes, ses voyages vers l’au-delà.  
Il est nécessaire que cette ombre soit vieille pour que le labyrinthe l'ait happée. Je pense que c'est un fanatique qui a essayé de m'emprisonner sans réellement en connaître les fonctionnements. C’est un plan dangereux, certes, mais il faut que je me tire de ce pétrin. J’espère juste que cette ombre ne soit pas toute jeune. Je le présume puisque je n’ai eu aucune difficulté à faire apparaître mon coussin. Je pense que le labyrinthe a finalement ‘’accroché’’ cet espace. Je commence à initier mon voyage vers le labyrinthe par une profonde transe, un état de concentration ultime, et projette mon esprit au-delà des frontières matérielles et immatérielles.
Je recherche le point de dégradation de l’ombre, l’endroit où les deux espaces ,fusionnent. En fait la moitié de l’ombre est rongée et elle ne tardera pas à disparaître. Je me lève, avance un peu plus, le monde tournois autour de moi. Je ferme les yeux. Je suis seul, encore...

Le Labyrinthe.
Mystique et loin d’être idyllique, cet endroit ne laisse place qu’à l’effroi.
J’ouvre les yeux, la boue entoure mon corps allongé et lui donne un aspect cadavérique, sale, pitoyable. Je me relève, il fait froid, mes jambes ont du mal à me porter. Je suis affaibli. Comme vidé de mes ressources, de mes pouvoirs. Je titube au milieu d’un champ de morts. Paysage sombre et funeste, je sens déjà mon cœur noircir sous la pesante atmosphère qui règne sur cette lugubre scène.
Il me faut trouver une autre ombre. Une qui me permette de fuir et de rejoindre la Terre.
Je cours en direction de ce qui ressemble à un point blanc lumineux. L’odeur de soufre qui s’échappe des crevasses du sol m’enivre et commence à me faire délirer.
On me poursuit…
Quelque chose d’affreux, qui dépasse l’entendement. Un croisement entre un cochon aux yeux rouges et un loup. J’accélère malgré la précarité de mon état. Un bruissement sourd dans mon dos m’indique que plus d’une... chose me poursuit. Une douleur intense me traverse l’épaule. Une aiguille m’a transpercé de part en part. Le dard d’un énorme frelon. Mes sens se troublent…

Je trébuche. Mon visage se retrouve à quelques centimètres d’une surface sombre et huileuse.
Je me vois... c’est moi ! Je suis là, dans cet infâme liquide. Je ne bouge pas. Mon reflet esquisse un sourire. J’ai peur !
- « Bois ! »
Je l’écoute. Je suis hypnotisé. Sa voix est si douce ! Son timbre si chantant. J’essaie de résister.. Impossible !
Je bois goulûment, comme un animal assoiffé... Je tremble, j'ai froid! Mon cœur est sombre, je m’effondre...

Je me réveille dans ma chambre, sur mon lit. Ai-je rêvé ? Comment suis-je rentré ? Il faut que j’aille voir Myosteris, lui seul peut m’aider.

De là vient mon nom, Vragar le sage/Ragarv le fou

*La moitié de personnalité vide de mon être s’est en fait retrouvée copiée, mais en miroir. Une sorte de deuxième identité qui me caractérise sans que je ne sois au courant de sa présence. Nos prises de possession mettent l’autre en sommeil sans que l’un ne puisse interférer dans les actions de l’autre.
Cette entité est sombre, très sombre…