Janvier 2015

29 janvier

Berlin, Allemagne :

Matin difficile, je me réveille en sueur. La nuit fut agitée, des cauchemars sur mon enfance, des monstres me poursuivants sans que je puisse fuir.
Je me prend mon café sur mon canapé en regardant les nouvelles sur Internet. Rien que des trivialités sans importance. Petit déjeuner à la va-vite, puis footing au parc du Tiergarten pour se remettre dans ses pattes.
Le reste de la journée se fini dans la mièvreté la plus totale.
Je me couche tôt afin de potasser tôt sur un contrat le lendemain.

30 janvier

Berlin, Allemagne

Réveil sous aspirine. Encore des cauchemars tout aussi perturbants et réalistes. Quelque chose cloche. Un petit tour sur le deep-web surnaturel et je me persuade de la réalité de ce mystère. J'enfile des habits urbains après avoir checké le Beretta.
Je me dirige tout droit vers la « stinkende schabe gasthof », un haut lieu du surnaturel berlinois. Franz le tenancier m'indique que la plupart de ses clients ont subi le même désagrément.
Un coup de fil m’interromp. La cible que je dois éliminer se trouvera sur Paris, il faut aller trouver des choses sur cet homme rapidement, on réglera ces problèmes de sommeil plus tard.
Départ pour Paris en début de soirée. Arrivée dans un hôtel trois étoiles peu de temps après. Avec le matos. Je m'endors avec une petite méditation bouddhiste afin de résister aux mauvais songes et pouvoir achever le contrat en pleine forme.

31 janvier

Paris, France

Je tente de lutter dans mon sommeil. Sans succès. Je me réveille éreinté. Ces cauchemars me courent sur le haricot, mais la priorité est la cible.
La cible doit passer récupérer un paquet au quartier Stalingrad. Le plan initial était de subtiliser le paquet après la transaction mais la flemme due à ce début de fatigue me pousse à réaliser le contrat classiquement.
Je me rends sur place, je remarque la cible dans la rue, observant d'une petite ruelle. Il y'a peu de monde dans la rue. Je joue la carte de la connaissance :
Eh Erik !
Le fameux Erik Le Baye se retourne et me vois dans la rue. Il est interloqué et ne me reconnaît pas, bien évidemment. Je m'approche de lui doucement. Il fait de même. Alors que je lui tends la main droite pour qu'il me salue toujours avec le sourire, je lui saisi la main, puis lui perce le foie d'un coup sec. Il meurt sur le coup. Il finira dans le coffre caché de la voiture. Le dealer prendra simplement deux balles de silencieux dans le crane et finira avec son compère. Le paquet dans la boite à gant et les deux gus dans le coffre, je me rends chez un « dumper » et y jette les cadavres. Le boss est content, un coursier vient récupérer le paquet et me file ma monnaie. Il est maintenant temps de visiter Paris !