Février 2015

Diary / 日記

Février, deuxième jour du mois le plus court de l'année :

Bon ben finalement, je suis suspendu jusqu'à nouvel ordre. L'assurance des parents de l'élève qui a perdu un œil à cause de ma malice sur l'échange des étiquettes des bouteilles d'acide, ont demandé à ouvrir une enquête et une mise à pied conservatoire de ma personne.

... foutus humains...

Je ne suis pas inquiet, ils ne peuvent pas prouver ma culpabilité dans l'affaire. mais cette suspension augmente mon ennuis latent. Je suis tout de même repu, cette épidémie qui provoque moult cauchemars me gave des tourments des uns et des autres. Cette nourriture spirituelle à volonté est ma foi enchanteresse les premiers temps. mais au bout d'un moment, on se lasse. Le mets est meilleur lorsqu'on va le chasser soit même.


Février, septième jour du mois le plus court de l'année :

Je me suis décidé à bouger... mais je ne sais où aller. Le bazar administratif entre l'assurance de l'école et celle des parents du nouveau borgne semble s'étirer en longueur, me laissant tout loisir à vagabonder.

Je m'interroge sur cette épidémie. J'aimerai bien trouver un moyen de pouvoir moi aussi "gérer" ce virus ou je ne sais quoi. La maîtrise de ce phénomène me serait fort appréciable dans les moment de disette quand la terre se met obstinément à vouloir être heureuse.

Février, neuvième jour du mois le plus court de l'année :

Je vadrouille dans le labyrinthe à l'écoute des rumeurs. Il est certain que si je veux m'approcher de la source du mal, je dois sortir du Japon.

Diary / 日記

Février, neuvième jour du mois le plus court de l'année : plus 6 heures

J'avais suivi des bruits étranges. Mais impossible d'en définir l'origine. De plus je ne croisais personne, pas qu'il y ait habituellement foule, mais quand même ! On tombait toujours sur un ou deux trucs moches habituellement... Alors que j'allais ressortir du labyrinthe un poil dépité, je tombai sur une traînée verdâtre sur le sol.

Je m'accroupi pour regarder de plus près, la texture en semble étrange. Je trempe le doigt dedans.



"- De la pâte à Prouts?"

Des plaisantins? Ici ? Peu probable. J'essuie mon doigt sur le sol et décide de suivre cette trace étrange. De toute façon, je n'ai rien d'autre à faire que de chercher ceux qui sont capables de coller des cauchemars en flacon.