Avril 2015
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Avril 2015
Djerdap, Mardi 7 Avril
Canadair W-34, survol du parc naturel de Djerdap
Était-il trop tard ? La forteresse de Golubac était tombée, en proie aux flammes et aux créatures des ténèbres. Le feu dévorait la forêt, et le reste de nos troupes tentait probablement de survivre tant bien que mal face aux abominations.
Les autorités avaient rapidement déclenchée un plan d'action pour éteindre l'incendie. Mais le Bureau avait d'autres objectifs : Sauver tout ce qui pouvait l'être à la forteresse. Malgré l'absence de réponse de la part des forces de l'UNIT, il devait bien rester quelques soldats et scientifiques à ramasser. Et, dans le pire des cas, il fallait tout de même récupérer les restes de recherches.
Le sol se mit soudainement à trembler violemment.
- Désolé les gars ! On traverse une turbulence ! Et préparez-vous, largage dans cinq minutes !
Notre unité avait embarqué dans un transporteur aérien camouflé en canadair, et nous nous apprêtions à être parachuté directement sur la forteresse. S'ils devaient s'occuper de l'objectif principal, j'avais un ordre bien particulier : retrouver le Docteur Jordan S. Fick et m'assurer qu'il quitte les lieux en toute sécurité.
Canadair W-34, survol du parc naturel de Djerdap
Était-il trop tard ? La forteresse de Golubac était tombée, en proie aux flammes et aux créatures des ténèbres. Le feu dévorait la forêt, et le reste de nos troupes tentait probablement de survivre tant bien que mal face aux abominations.
Les autorités avaient rapidement déclenchée un plan d'action pour éteindre l'incendie. Mais le Bureau avait d'autres objectifs : Sauver tout ce qui pouvait l'être à la forteresse. Malgré l'absence de réponse de la part des forces de l'UNIT, il devait bien rester quelques soldats et scientifiques à ramasser. Et, dans le pire des cas, il fallait tout de même récupérer les restes de recherches.
Le sol se mit soudainement à trembler violemment.
- Désolé les gars ! On traverse une turbulence ! Et préparez-vous, largage dans cinq minutes !
Notre unité avait embarqué dans un transporteur aérien camouflé en canadair, et nous nous apprêtions à être parachuté directement sur la forteresse. S'ils devaient s'occuper de l'objectif principal, j'avais un ordre bien particulier : retrouver le Docteur Jordan S. Fick et m'assurer qu'il quitte les lieux en toute sécurité.
Re: Avril 2015
Golubac, Mardi 7 Avril, 22h+ (posté le Mercredi 8 Avril)
Canadair W-34, survol du parc naturel de Djerdap
- Largage dans cinq, quatre, trois, deux, un, et c'est parti ! Bon courage les gars !
Le feu du signal passa au vert alors que le pilote concluait son intervention, et le vent s'engouffra par la porte de la soute qui s'ouvrit en grinçant. Notre équipe s'élança dans le vide, vers la forteresse qui brûlait loin sous nos pieds.
Curieuse sensation que de perdre tout contact avec un sol. Se retrouver abandonné par les murs, livré à la colère des vents et des éléments. Seule l'implacable force, qui vous attire inlassablement vers le bas, vous rappelle sa puissance.
Ce bref instant de contemplation spirituelle ne dure pas. Il faut rapidement se rendre à l'évidence : l'on chute, et le sol se rapproche bien trop vite. Huit-cents mètre, sept-cent, six-cent, encore un petit peu… Cinq-cents ! Ma main agrippa la poignée du parachute qui s'ouvrit immédiatement. Le choc fut violent, mais on prend l'habitude avec le temps.
Les mètres suivant passèrent bien plus lentement, que je mis à profit pour observer la situation en contre-bas. Des sources de flammes léchaient les pierres vieillies du château, mais je pu constater avec soulagement qu'une bonne partie des soldats semblaient encore en vie, lutant, accroché à leurs fusil d'assaut, contre des masses sombres difformes que l'on pouvait distinguer dans l'obscurité par la lumière de l'incendie.
Une bourrasque de vent vint déstabiliser ma trajectoire. Non, ce n'était pas une bourrasque ! On nous tirait dessus !
Mes pieds se posèrent sur le sol d'un des chemins de ronde de la forteresse, avec un peu d'avance que ceux de mes camarades et bien avant que je ne puisse localiser l'origine des tirs. Ne disposant pas du temps pour me satisfaire de ma petite victoire personnelle, je retirai la sécurité de mon pistolet, avant de jeter un œil à l'horloge qui s'affichait dans un coin de ma visière : 22h37. Les hélicoptères étaient déjà partis depuis deux minutes. Il ne me restait qu'une petite demi-heure pour trouver Fick avant que l'extraction n'arrive. Un jeu d'enfant.
Canadair W-34, survol du parc naturel de Djerdap
- Largage dans cinq, quatre, trois, deux, un, et c'est parti ! Bon courage les gars !
Le feu du signal passa au vert alors que le pilote concluait son intervention, et le vent s'engouffra par la porte de la soute qui s'ouvrit en grinçant. Notre équipe s'élança dans le vide, vers la forteresse qui brûlait loin sous nos pieds.
Curieuse sensation que de perdre tout contact avec un sol. Se retrouver abandonné par les murs, livré à la colère des vents et des éléments. Seule l'implacable force, qui vous attire inlassablement vers le bas, vous rappelle sa puissance.
Ce bref instant de contemplation spirituelle ne dure pas. Il faut rapidement se rendre à l'évidence : l'on chute, et le sol se rapproche bien trop vite. Huit-cents mètre, sept-cent, six-cent, encore un petit peu… Cinq-cents ! Ma main agrippa la poignée du parachute qui s'ouvrit immédiatement. Le choc fut violent, mais on prend l'habitude avec le temps.
Les mètres suivant passèrent bien plus lentement, que je mis à profit pour observer la situation en contre-bas. Des sources de flammes léchaient les pierres vieillies du château, mais je pu constater avec soulagement qu'une bonne partie des soldats semblaient encore en vie, lutant, accroché à leurs fusil d'assaut, contre des masses sombres difformes que l'on pouvait distinguer dans l'obscurité par la lumière de l'incendie.
Une bourrasque de vent vint déstabiliser ma trajectoire. Non, ce n'était pas une bourrasque ! On nous tirait dessus !
Mes pieds se posèrent sur le sol d'un des chemins de ronde de la forteresse, avec un peu d'avance que ceux de mes camarades et bien avant que je ne puisse localiser l'origine des tirs. Ne disposant pas du temps pour me satisfaire de ma petite victoire personnelle, je retirai la sécurité de mon pistolet, avant de jeter un œil à l'horloge qui s'affichait dans un coin de ma visière : 22h37. Les hélicoptères étaient déjà partis depuis deux minutes. Il ne me restait qu'une petite demi-heure pour trouver Fick avant que l'extraction n'arrive. Un jeu d'enfant.
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