feuille de personnage

Fenrir était un loup monstrueux enfant de Loki et de la géante Angerboda. Il fut écarté de son frère Jormungand, le serpent de Midgard et sa sœur Hell car une prophétie avait annoncé que cette terrible progéniture anéantirait les Ases et ravagerait la Terre lors du Ragnarok.
Le loup devenant immense et agressif, les Ases décidèrent de l’enchaîner. Les Ases, pour le maîtriser, fabriquèrent deux chaînes plus merveilleuses l’une que l’autre, mais sans succès, ils recoururent alors à la magie et forgèrent une « chaîne », Gleipnir, faite de six éléments : des bruits de pas de chats, de la barbe de femme, des racines de montagnes, des nerfs d’ours, de l’haleine de poissons et des crachats d’oiseaux. Celle-ci ressemblait à un simple lacet de soie. Fenrir sentant quelques tours, demanda qu'un des Ases mette sa main dans sa bouche. Seul le dieu Tyr en eu le courage, et Fenrir se laissa attacher.

« les Ases éclatèrent de rire, tous sauf Tyr : il venait de perdre la main ».

Les dieux placèrent enfin une épée dans la gueule de Fenrir. Le terrible loup ainsi humilié et enchaîné, l’avenir du monde était assuré.
Nous, les Managarm, sommes les descendants de Fenrir et de la géante des monts de fer, Larnvid. « Loup de la Lune » que l'on nous nommait, créatures féroces et sauvages à l'image de notre père, achevant les mourants et mangeant les cadavres. Une prophétie nous fut aussi associée :

Ultime but de mon frère et moi. Hati s'est alors lancé à la poursuite de la lune, me laissant à moi, Skoll, la traque du soleil. Notre réussite marquera le début de la fin des temps… et la libération d'Hrodvitnir (Fenrir « le loup glorieux »).

« D’abord, qu’il arriva un hiver qui s’appelle fimbulvetr.
Alors des tourbillons de neige tomberont de toutes les aires du vent.
Il y aura froid rude et vents mordants, et le soleil ne luira point. […]
Puis arrivera quelque chose d’extrêmement remarquable :
le loup avalera le soleil, et les hommes découvriront que cela leur est d’un grand préjudice.
L’autre loup avalera la lune, et cela aussi sera d’un grand détriment. »

Gylfaginning, chap. 51

Grimnismal, strophe 39

Pour que ce temps arrive un jour, j'ai poursuivi cette fille du soleil sans relâche, tandis que Hati pourchassait le garçon de la lune. Sol et Mani, les deux enfants à qui les ases ont donnés le devoir de conduire la lune et le soleil sur des chars tirés par des chevaux. Deux enfants qui, parfois sont à deux doigts de nos crocs…
Hati est plus le plus efficace, souvent il rattrape tellement Mani que celui-ci est obligé d’atténuer la lumière de la lune pour le distancer. Mais lorsque Hati est très proche, quand Mani peut sentir le souffle du loup sur sa nuque… la lune s’éteint… mais l’heure  n’est pas arrivée, Mani s’échappe et la lumière réapparait.
Contrairement à Hati qui parcourt le monde dans une semi obscurité je peux contempler cette terre. Sol m’a fait parcourir le monde de long en large. Au début de cette course, durant les temps sombre, je ne pensais qu’à attraper cette jeune fille, mais au fur et mesure de cette traque … je prenais mon temps pour découvrir ces paysages diverses et variés qui m’était donné de voir. Au final je suivais Sol par simple curiosité pour l’endroit par ou elle passera.
Cela eu pour effet d’allonger le jour au détriment de la nuit qui à cette époque est plus longue que le jour. Les éclipses solaires devinrent plus également rares par rapport aux déclinaisons de la lune. Commence alors le jeu du chat et de la souris.
Je ne pouvais arrêter de la poursuivre, pour mon père, mais en même temps, je ne peux l’attraper, le monde est bien plus beau avec de la lumière (qu’elle vienne du soleil ou de la lune). Vint un jour ou lassée de cette course poursuite interminable je décide pour la première fois mon chemin. C’est sans regret que j’abandonnai le ciel à Sol pour jouer aux aventuriers.
Hati le pris mal … très mal, il fit la seule chose qu’il savait faire, Haïr. Cela me fit ni froid ni chaud, heureuse d’être enfin libéré de ce fardeau je pouvais enfin assouvir ma curiosité. Et puis mon père l’avais bien cherché … qu’il se débrouille tout seul, après tout c’est lui le grand loup ! Lui qui s’accaparera le mérite de manger le soleil, alors autant le lui laisser tout de suite.

Grimnismal, strophe 13-14

Beau programme ? Dommage j'ai changé d'orientation, je ne veux pas faire monstre mais aventurière !
A cause de ma foutu curiosité je fis fasse au plus grand dilemme de mon existence, dévorer ou se plier… Stupide humanité … Moi qui étais toute contente d'enfin faire ce que je voulais. Mais voilà, il se trouve que les humains préfèrent chasser que d’être chassés. Ça allait quand ces bipèdes n'étaient pas nombreux. Mais qui aurait pu penser que cet animal sans autre défense que son intelligence aurait pu survivre et même arriver à devenir prédateur ? Ça me tue ! Tchht, fichus chouchous des dieux.
Lorsque villes et villages devinrent trop grands, je ne pus plus jouer au grand méchant loup par la force brute. Il me fallait une couverture, rien que pour chasser dans la forêt ! Suffit qu'il y en ait un qui crie au loup et y'a toute la populace qui rapplique … ce n'est pas que j'en ai marre des bains de sang ou de raser des villages… mais à un moment, la tranquillité c'est bien aussi ! Donc pour passer inaperçue, j'ai décidé d'adopter la taille d'un loup « basique », déception. Mais finalement pas si mal, je perds l'aspect bourrin pour prendre une forme plus souple. Maintenant je peux vraiment courir partout ! Avec un tas de stupides humains aux trousses … visiblement ils ont une dent contre les loups… bon c'est un peu de ma faute, oui … et alors !?
Au fil du temps le loup fut diabolisé et les battues commencèrent. Génial de l'animation ! Mouahahah ! La tête que ces imbéciles font quand ils se retrouvent devant une meutes et qu'un loup blanc leur saute dessus, Mythique ! Bon, après ils se ramènent avec leurs copains les chiens, plus embêtant. Mais je ne suis pas n'importe qui Moi ! Un vrai loup, pas un vulgaire cabot ! Et merde, y sont trop nombreux, caaaassos !
A partir de ce moment, rares furent les fois ou je repris ma taille réelle, préférant savourer l’agilité et la souplesse d'une forme moins imposante. Puis une idée me vint à l'esprit… enfin plus une envie à vrai dire. Et si je prenais une forme humaine ? Je pourrais faire plein de choses ! Comme … comme… manger de la bonne cuisine ! Euuh… oui … c'est la raison principale… mais c'est que ça sent bon ! A s'en lécher les babines !
Ce changement de forme fut plus … compliqué… mais quand on veut on peut ! Enfin presque… je n'ai jamais réussi a me débarrasser de la queue et des oreilles. Mais c'est au moins ça, avec une capuche et une cape ni vu ni connu ! Bon je n'étais pas tranquille la première fois que je suis entrée dans un village… puis finalement… cela ne c'est si mal passé, sauf au moment ou ma capuche est tombée en arrière, les témoins de la taverne m'ont prise pour une folle lorsque je me suis empressée de remettre ma capuche mais qu'au final je la déchire complètement et me cache derrière un morceau de tissus. Ils ont cru que je cachais une effroyable cicatrice et me rassuraient que cela ne changerait rien. Lorsque j’enlevai mon bout de tissu je fus surprise qu'on ne me saute pas à la gorge. Il semblerait qu'ils ne voyaient pas ma … différence, vraiment étranges ces humains. Mais ce qui est à retenir c'est que j'ai pu avoir double ration pour mon jolie minois tout effrayé ! (une bonne piste à creuser).
Et me voila pleinement intégrée dans ce fichu monde de fou ! Les humains et leurs technologies, effroyablement distrayant par toutes les guerres que cela a engendré. Je n’hésite pas a donner un petit coup de pouce a l'un des deux camps. Mais voila, le problème majeur avec les humains c'est l'argent… ils sont pénibles, pas envie de bosser moi, le troc c'était bien mieux ! C'est a cause de ce petit problème que lors de mes voyages, je passais un peu de temps entre ombres et sites perdus pour trouver quelques plantes aux effets sympathiques dont tant d'hommes raffolent.
Au fil du temps, je parcourus le monde entier dans ses moindres recoins ! (NB : ajouter dans le profil, modestie : nada) établissant différents contacts, les oubliant quelques années plus tard… des ennemis aussi, les oubliant également (eux non). Mes meilleures découvertes restent les bars de surnaturels ! D'ailleurs je pense faire un petit tour dans celui qui se trouve je sais plus ou dans les landes d’Écosse.